lundi 4 novembre 2013

On déménage!

Hop! Je vous ai fait attendre, mais c'est pour mieux vous donner rendez-vous désormais ici : 

http://cyane.be 

A bientôt! ^^

lundi 7 octobre 2013

C'est lundi, que lisez-vous ? (4)





Le « C’est lundi, que lisez-vous ? » est un rendez-vous hebdomadaire entre bloggueurs initié par Mallou et repris par Galleane. Il suffit d’indiquer nos lectures de la semaine dans l’odre passé-présent-futur… 


La semaine dernière, j'ai lu...


Je n'avais pas fait de "C'est lundi..." la semaine passée car au niveau de mes lectures, ça n'avait pas trop bougé. Mais cette semaine a été moins remplie que la précédente donc j'ai tout de même pu mettre un peu sang neuf.

J'ai lu Jessie de Stephen King (ou plutôt je l'ai terminé dimanche dernier), ensuite La voleuse de livres de Markus Zusak et Vagabond de la bonne nouvelle de Guy Gilbert.

 

Cette semaine, je lis...


Je vais essayer de lire entièrement le tome 1 de Ça de Stephen King, parce qu'il faut vraiment que j'avance dedans d'une part, et d'autre part parce que j'ai envie de lire d'autre SK (Cujo, Dolores Claiborne, La ligne verte...) mais je me suis jurée de terminer d'abord ceux qui sont dans ma PAL, et après Ça j'ai encore Simetierre qui m'attend ;).





La semaine prochaine je lirai...

J'aimerais bien retrouver Les filles au Chocolat donc je pense à Coeur mandarine de Cathy Cassidy.



En vous souhaitant une bonne semaine :)

mercredi 2 octobre 2013

La voleuse de livres

La voleuse de livres
de Markus Zusak


Contemporain

631 pages

ISBN : 978-2-266-17596-8

chez Pocket


Quatrième de couverture : 


Leur heure venue, bien peu sont ceux qui peuvent échapper à la Mort. Et, parmi eux, plus rares encore, ceux qui réussissent à éveiller Sa curiosité.
Liesel Meminger y est parvenue.
Trois fois, cette fillette a croisé la Mort, et trois fois la Mort s'est arrêtée.
Est-ce son destin d'orphelin d'Allemagne nazie qui lui a valu cet intérêt inhabituel ? Ou bien sa force extraordinaire face aux évènements ? A moins que ce ne soit son secret... Celui qui l'ai aidée à survivre. Celui qui a même inspiré à la Mort ce si joli surnom : la Voleuse de livres...



Voilà un livre qui est arrivé dans ma PAL un peu par hasard, lors d’un de mes shopping à la Fnac. Le titre m’avait intriguée, la couverture était belle et le résumé me plaisait, alors hop, dans mon panier !

J’étais loin de me douter que ce simple hasard se transformerait en énorme coup de cœur !

Liesel, une fille de dix ans, est en route vers la petite ville de Molching, près de Munich en Allemagne. On est à la fin des années 30 quand sa mère la conduit, elle et son petit frère, chez les Hubermann car elle ne peut plus subvenir à leurs besoins, et l’ascension d’Hitler commence à prendre de l’ampleur.
C’est durant ce voyage que débute l’histoire, par un évènement tragique où Liesel voit son petit frère mourir sous ses yeux. On l’enterre entre deux gares, dans un sol gelé et c’est là que Liesel commet son premier vol en ramassant « Le manuel du fossoyeur » dans le dos de l’homme qui a mis son frère en terre.
Pendant des années, ce livre sera le bien le plus précieux de Liesel, avant qu’elle n’en subtilise d’autres.
Elle apprend à lire et au fil des années se réfugie dans les mots pour fuir la misère et la terreur de la guerre.

Cette histoire, c’est la Mort elle-même qui nous la narre. Mais pas la Grande Faucheuse ou le Spectre que l’on connait, non, c’est juste quelqu’un, ou plutôt quelque chose comme vous et moi, avec un travail peu reluisant, crainte et haie de tous, qui nous ouvre son cœur avec humilité. Une approche vraiment originale de la mort qui  m’a conquise dès les premières pages, parce qu’on est vraiment pas habitués à voir les choses sous cet angle-là.

En dehors de Liesel, il a y a les personnages secondaires auxquels on s’attache très vite. D’abord Hans Hubermann, son père nourricier qui est très gentil avec elle, ça compense la méchanceté de sa belle-mère qui ne sait pas faire autrement que de la battre et lui crier dessus. Hans passe toutes ses nuits avec Liesel, car elle est en proie à d’affreux cauchemars depuis la mort de son frère. Hans est également là pour elle quand il s’agit de la protéger de sa belle-mère et c’est lui aussi qui lui apprendra à lire. Un homme bon et sincère qui fait ce de son mieux pour survivre dans la tourmante de l’enfer nazi et donner ce qu’il y a de meilleur à Liesel.
Un autre loustic qui m’a amusé, c’est Rudy, le meilleur ami de Liesel. Il est adorable ce gamin, et j’ai surtout aimé le passage où il veut imiter Jesse Owens !
Et bien sûr il y a Max, le Juif à l’humilité débordante qui m’a fendu le cœur. Se cacher, survivre, renoncer à ses instincts… ce n’est pas évident. Mais ce qui m’a le plus touchée est l’amitié qu’il a développée avec Liesel, de plus en plus forte au fur et à mesure qu’on avance dans l’histoire. Et ce « Réveillez-vous Max ! » quand il est malade…  Si vous lisez ce livre, je vous conseille de préparer vos mouchoirs !

Ce que j’ai trouvé sympa, c’est que bien que le livre soit écrit en français, il est ponctué régulièrement de mots allemands, ou carrément des expressions, et le tout est traduit directement. Non, il n’y a pas un petit chiffre ou un astérisque en haut du mot qui renvoie à une écriture riquiqui en bas de page. La traduction est mise juste à côté, et c’est bien plus agréable. Ça apporte aussi une touche de charme au livre, et je trouve que ça aide le lecteur à se rappeler qu’il s’agit d’allemands au cœur de cette histoire, mais des « allemands gentils », des allemands qui sont attachés à leur patrie, certes, mais qui ne suivent pas Hitler dans sa folie, des allemands qui aident les Juifs, qui ont peur, et qui refusent d’adhérer au nazisme malgré la pression autour d’eux.
Et ça, j’ai vraiment aimé, le fait que pour une fois on nous dépeigne les Allemands autrement durant cette période, pour qu’on se souvienne que tous les Allemands ne sont pas à mettre dans le même panier, qu’il existait malgré tout des gens bien qui ne se sont pas laissés avoir par les grandes phrases du Führer et qui reconnaissaient encore où était la loyauté. C’est bon d’avoir un rappel de ce genre de choses de temps en temps.

La fin est très triste, mais elle ne gâche pas le reste de l’histoire pour autant. Je dirais que c’est ce qu’il fallait, car sinon ça aurait fait trop « Happy end-ils-vécurent-heureux » à mon goût.
Et de toutes façons, je pense que quelqu’aurait été la fin de cette histoire, je n’aurais pas voulu en sortir. Oui, j’ai eu du mal à quitter tous ces personnages, à quitter Liesel et la Mort en elle-même, du mal à refermer le livre et passer à autre chose tant cette histoire est attachante.

J’espère que l’auteur, Markus Zusak, nous en réserve d’autres comme celle-là.

dimanche 29 septembre 2013

Jessie

Jessie
de Stephen King


Fantastique

411 pages

ISBN : 978-2-253-14770-1

chez Le livre de Poche









Quatrième de couverture : 


Par curiosité, par amusement, par amour peut-être, Jessie s'est longtemps prêtée aux bizarreries sexuelles de Gérald, son mari. Puis un jour, elle s'est rebellée. Débattue. Avec une violence qu'elle ne soupçonnait pas. Et à présent, la voilà nue, enchaînée à un lit, dans une maison perdue, loin de tout.
Un cadavre à ses pieds... Un mauvais rêve ?
Non.
L'horreur ne fait que commencfer.
Jamais le maître de l'épouvante ne nous avait emmenés aussi loin dans la terrifiante exploration de nos phobies et de nos cauchemars...



Cette semaine, je me suis replongée dans un nouveau huit clos de Stephen King : Jessie. J’avais déjà adoré un autre huit clos du Maître : Misery, et je voulais garder cette ambiance dans mes lectures.
Il y a environ deux mois, j’ai donc ouvert Jessie, seulement il faut bien l’avouer, le début est assez long, l’histoire met longtemps à démarrer, et à cause de ça, j’ai mis le livre de côté, avant de me décider à le reprendre ces derniers jours.

J’ai donc passé mes soirées/nuits en compagnie de Jessie, femme proche de la quarantaine qui se retrouve malgré elle menottée par les deux poignets aux montants du lit. La quatrième de couverture a raison en disant que le cauchemar ne fait que commencer… .

Ce qui tiraille Jessie en premier, c’est bien sûr la soif, amplifiée par un verre d’eau qui se trouve évidemment hors de sa portée. King fait ressurgir ces émotions, cette soif brûlante, avec une réalisme frappant, je crois que je n’ai jamais autant bu (d’eau hein, n’allez rien vous imaginer !) en lisant un livre. On peut aisément se mettre dans la tête de Jessie, éprouver ses sentiment, et du coup à chaque gorgée je me disais que je me rendais compte à quel point j’avais de la chance d’avoir toute l’eau que je voulais.

Ensuite, Jessie livre plusieurs combats simultanés, d’une part avec les voix qu’elle croit entendre dans sa tête, et qui se révèlent le plus souvent contradictoire, pour la guider dans sa lutte principale : se débarrasser des menottes et sauver sa vie. Car si Jessie doit livrer un ultime combat, c’est celui contre son corps, qui petit à petit s’ankylose, lui donne d’affreuses crampes et autres joyeusetés.

Et enfin vient la nuit. Et c’est là qu’on commence à flipper.
Dans le coin de la pièce se tient un inquiétant personnage, aux traits déformés et sourire malicieux. D’après ce que Jessie peut voir à travers les rayons de la lune (car elle ne dispose d’aucun autre éclairage), il tient une drôle de valise en paille dans laquelle il garde un mélange d’ossements et de bijoux.
Est-ce un rêve ? Une hallucination ? Ou pire, la réalité ? Est-ce que Jessie ne devient pas folle par la force des choses ?
Et ces souvenirs qui reviennent…

De premier abord, on pourrait penser que c’est une histoire banale, du genre « bah, c’est juste une fille coincée qui voit un fantôme et basta », mais c’est souvent sous un vulgaire tapis qu’on trouve les meilleures caches, n’est-ce pas ?
Aussi, au fur et à mesure de la lecture, on apprend que le geste de Jessie, le coup fatal porté à son mari au tout début du livre, n’est pas anodin, qu’il y a une raison qui remonte loin dans sa vie, du temps où elle n’était qu’une enfant, à ça. Dans les tréfonds de son inconscience, c’était peut-être même prémédité…

Quand Jessie réussit à trouver le sommeil, elle se replonge dans ses horribles souvenirs qui l’ont sans doute menée dans la situation dans laquelle elle est aujourd’hui.

Et pour conclure, sachez que pour une fois, Stephen King n’a pas du tout bâclé la fin de ce roman. Au contraire, on est tenus en haleine jusqu’au dernier mot, et le dénouement de toute cette histoire est vraiment inattendu. J’ai vraiment été surprise, car avec du King je m’attends toujours plus ou moins à une fin faite « à-la-va-vite », mais ici on voit qu’il a pris le temps de tout bien ficeler pour maintenir son lecteur dans le suspense jusqu’au bout.

Comme si nous étions, nous aussi, prisonnier de nous-mêmes, enchaînés avec des menottes…


lundi 23 septembre 2013

C'est lundi, que lisez-vous ?




Le « C’est lundi, que lisez-vous ? » est un rendez-vous hebdomadaire entre bloggueurs initié par Mallou et repris par Galleane. Il suffit d’indiquer nos lectures de la semaine dans l’odre passé-présent-futur… 


La semaine dernière j'ai lu...

Si on ne compte que les lectures que j'ai terminé, il n'y a que Dôme de Stephen King, dont j'ai publié la chronique ici. J'étais à la moitié du tome 2, je me suis dit que j'allais le terminer pour passer à autre chose.


Cette semaine, je lis...


En ce moment je n'ai absolument aucune discipline dans mes lectures, c'est selon mon humeur et le temps que j'ai, donc j'ai entamé pleins de livres : il y a toujours Lolita de Vadimir Nabokov pour la lecture commune du 16 octobre sur Livraddict, Jessie de Stephen King et Ça, de Stephen King également, en fait je les avis commencé tous les deux il y a quelques temps et j'ai eu envie de me replonger dedans. Et comme je l'avais dit la semaine dernière, j'ai également commencé La voleuse de livres de Markus Zusak.




La semaine prochaine, je lirai...


Et bien, avant d'entamer une nouvelle lecture, je pense que je vais d'abord essayer cette semaine de terminer au moins un de tous ces livres que j'ai entamé, et après on verra ;)

Et vous, vous lisez-quoi ? Passez une bonne semaine!